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18 avril 2007

Le château de Cassandra, de Dodie Smith, paru en 1949.

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Devrais-je cesser de tomber amoureuse de livres au profit d’un beau jeune homme ? Moui, mais non pas encore. Alors, encore de brillantes pages que j’ajoute avec plaisir à mon palmarès. Le château de Cassandra… Mmm, délicieux, j’en ai encore les yeux qui pétillent, mais comme je trouve beaucoup de choses merveilleuses, ce n’est plus vous que cela surprendra. Pour la petite anecdote, nous connaissons tous Dodie Smith mais sans le savoir… Si je vous disais que le premier de ses dalmatiens s’appelait Pongo ? Vous n’y êtes pas ? Allons, les 101 dalmatiens, bien sûr ! Et bien c’est d’elle, avant d’être repris par Walt Disney. C’est sympa n’est-ce pas ? Bref, trêve de blabla, passons aux choses sérieuses, à savoir le journal émouvant d’une jeune fille pleine d’esprit… Cassandra.

Les choses vont mal, Mortmain, qui fut un auteur célèbre doté d’un esprit pour le moins énigmatique, n’a plus jamais rien écrit après son unique œuvre Jacob Luttant. Il vit dans le château de Godsend, qui, après avoir recouvré sa splendeur des siècles passés n’est désormais plus que quelques murs effondrés, qui démuni de mots l’est aussi de meubles et ainsi de valeur pécuniaire. Un brin de lumière et de fraicheur s’était profilé lorsque bien des années après la mort de sa femme, il avait rencontré Topaz, modèle de grands peintres, et aussi belle que l’on peut s’imaginer l’ange de la mort, étrange et maternelle à la fois, en parfaite osmose avec la nature. Mais les temps où tout deux brillaient en société se sont écoulés. C’est ainsi que débute l’histoire, sans le sous et dans la morosité, décrite par Cassandra, 17 ans, plume de génie, fille de Mortmain et sœur de Rose, 21 ans.  On s’imagine là bien un roman à la Jane Austen tel qu’Orgueil et préjugés. Rose est très belle et désespérée de vivre dans une telle précarité. Elle n’a qu’une idée en tête, se marier, partir vivre dans une belle maison où il y aurait une salle de bain avec de nombreux miroirs, bref, elle rêve d’une plus grande vie. « Je serais capable d’épouser le diable en personne s’il avait de l’argent. ». Par un soir de désespoir accru, elle décide d’aller prier sous une vieille gargouille, hésitant si c’est un ange aux cheveux effacés par le temps ou un diable, avec ce qui semble être de petites cornes. Quelques heures après, alors que Cassandra se lave près de la cheminée, une voiture s’engage dans le sentier menant à Godsend. Des inconnus… Emerveillés par la beauté de ce château anglais ténébreux se détachant sur le ciel étoilé, ils pénètrent dans la salle à manger. La providence présente à la famille Mortmain, deux jeunes américains, Neil et Simon Cotton, aux voix suaves et beaux comme l’on peut se l’imaginer, quoi que Simon porte la barbe (ce qui semble être dérangeant). Les Cotton sont les nouveaux propriétaires des terres avoisinantes et du château de Godsend, ils rentrent tout juste d’Amérique afin de profiter du don de leur grand-père décédé. Ce premier soir, dans la salle à manger, un vacillement de la bougie projette l’ombre de Simon sur un mur, on aurait dit l’ombre du… diable… Rose a-t-elle était exhaussée ? L’avenir semble montrer que oui lorsque Simon, sincèrement amoureux, la demande en mariage. Voyant l’issue de son malheur, elle accepte. Mais l’amour est délicat et ne vient jamais sur commande. Sera-t-elle réellement heureuse ? Cassandra, de son côté, a la preuve qu’en plus de ne pas venir sur commande, l’amour vient où il ne devrait pas. Adorant la littérature, la poésie, l’écriture, la musique classique elle apprécie de plus en plus la compagnie de Simon qui a les mêmes goûts et références littéraires qu’elle… Quelle sera l’issue de ce combat acharné vis-à-vis de la pauvreté, l’amour, le succès, l’écriture ? Rose épousera-t-elle Simon ? Cassandra parviendra-t-elle à refaire le point sur ses sentiments ? Mortmain, ce « vieux bougre », recouvrera-t-il sa gaité passée et son enthousiasme pour l’écriture ? Stephen, désespérément amoureux de Cassandra depuis tout petit sera-t-il enfin comblé ? Beaucoup de questions et toutes les réponses dans ce génialissime roman. Oui, j’ai conscience que je poursuis dans mon côté « romantique »… « Il ne me reste plus que la marge pour écrire. Je t’aime, je t’aime, je t’aime. »

FIN

NB : Je suis tentée de me retenir d’écrire. Je crains que les articles passent trop vite et que le divin « Un amour à taire » soit expulsé dans les archives et dans l’oubli. Mémoire… mémoire… mémoire…

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Commentaires
L
J'ai ce livre sur ma LAL depuis quelques temps. Ton commentaire me met l'eau à la bouche...
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