Lectures, lectures de la semaine...

J’adore lire, mais j’adore  à un point ! Et je n’ai pas le temps… Hélas… Et là hop, cette semaine, incroyable ! Trois livres !!! Oui, oui, trois livres de lus ! Ah cela m’a fait plaisir et détendue… détendue… J’ai adoré ! Cela m’a rappelé ma prime jeunesse, lorsque je passais des heures et des heures à lire sans d’autres préoccupations…

Poésie à bout portant, de Victor Gischler. 

Tout d’abord ce qui m’a attiré dans ce livre, c’est son titre, le mot « poésie » en particulier, mmmm, j’aime la poésie et les belles choses. Donc, poussée par ce substantif, j’ai regardé le résumé. La chose de bien chez moi c’est que mes yeux captent très rapidement les mots clés, donc en ce cas, les mots prometteurs…

« Quand Harold Jenks, une petite frappe de Saint Louis, trouve, dans la poche de la victime qui vient de se faire poignarder sauvagement par son acolyte, une lettre d'admission pour un cursus de poésie dans une université perdue de l'Oklahoma, il pense avoir trouvé la meilleure porte de sortie pour échapper à la police et à son chef à qui il vient de voler un kilo de la plus pure cocaïne... Mais ce que notre petit caïd ignore, c'est que Jay Morgan, son professeur de poésie, est encore plus frappé que lui. Entre deux joints, trois bières et des pages désespérément blanches, le pédagogue ne pense qu'à une chose : faire disparaître le corps d'une étudiante morte d'overdose dans son lit après une soirée bien arrosée... Très vite, l'université se transforme en stand de tir aux pigeons. Tous aux abris... ».

C’est bon, j’étais séduite, il ne m’en fallait pas plus, hi, hi, professeur, étudiante, poésie, youpiiiiii !!! Alors je l’ai lu, d’un coup, sans m’arrêter, « cash » comme on dirait. Pas spécialement bien écrit, loin de ce à quoi je m’attendais, des mots pas jolis jolis, des lignes où le sexe semble être une véritable obsession, des paragraphes entiers de violence… Et pourtant le livre m’a plu ! C’est si différent de ce que je lis d’habitude ! Alors, voilà, je me détache de mes grands classiques pour admettre que même si la syntaxe et la délicatesse laissent à désirer j’ai trouvé ce livre très bien. J’ai bien aimé pouvoir suivre les pensées du professeur Jay Morgan au long de ces quelques 350 pages, même s’il faut bien que j’avoue qu’à certains niveaux j’espère sincèrement que mes profs ne soient pas pareils…

Brokeback Mountain, de Annie Proulx. 

Lu en trois quart d’heure, bien, mais trop court, à peine le temps de s’insérer dans le monde des deux personnages que c’est terminé. Dommage. Je devrais voir le film peut-être, même si vu certains passages, la vision doit être assez…violente sexuellement.

« Brokeback Mountain : un bout de terre sauvage, hors du temps, dans les plaines du Wyoming. Ennis del Mar et jack Twist, cow-boys, nomades du désert américain, saisonniers des ranchs, n'ont pas vingt ans. Ils se croisent le temps d'un été. La rencontre est fulgurante. Ni le temps, ni l'espace, ni les non-dits, ni la société n'auront raison de cet amour - que seule brisera la mort. Le récit déchirant d'une passion, au cœur des grands espaces américains, ces somptueuses solitudes dont Annie Proulx est sans conteste l'écrivain le plus inspiré dans la littérature américaine contemporaine. Pour Ang Lee, réalisateur du film adapté du livre, Le secret de Brokeback Mountain qui a obtenu le Lion d'or 2005 à la mostra de venise, c'est " une grande histoire d'amour, une complicité totale et honnête entre deux êtres ". »

Alphonse Allais : Pensées, textes et anecdotes

Quelques petites citations avant de commencer la journée, c’est super sympa. Allez, quelques une en vrac :

« La logique mène à tout, à condition d’en sortir. »

«Si je travaille, c’est dans le but unique de subvenir à mes débauches...»

« Le café est un breuvage qui fait dormir quand on n’en prend pas. »

« Ne remets pas à demain ce que tu peux faire après-demain. »

« On est prié de ne pas ‘claquer l’apôtre’. »

« Les jambes permettent aux hommes de marcher et aux femmes de faire leur chemin. »

« On doit pouvoir tenir aux courtisanes le raisonnement suivant : j’ai couché avec vous la semaine dernière, c’est entendu… Vous venez de coucher avec moi cette nuit…nous sommes quittes. »

« J’ai fondé la société des végétaux. Nous sommes en train de poser des matelas sous les arbres pour amortir la chute des feuilles. »

« Il était normand par sa mère te breton par ami de son père. »

« Soyez vilain ou soyez beau, pour la santé, c’est kif-kif bourricot. »

« Savez-vous comment j’appelle l’alcool ? Du vernis à cercueil. »

«  Tiens ! la lune est pleine !

C’est ma foi vrai. Mais je vous jure que j’ignore qui l’a mise dans cet état ! »

Comments

[kingleon]

Bravo et merci de ces quelques citations Allais est incontestablement un des maîtres du bon mot!!

Kingleon

[Lilly]

Je suis d'accord, "Brokeback Mountain" est un très beau film. Je n'ai pas lu le livre par contre, mais j'ai longtemps hésité. Peut-être...

[Jules]

Il faut voir Brokeback Mountain. C'est vrai que certains passages nous choquent un peu, mais il faut passer par dessus et s'avourer le jeu des acteurs et les merveilleux paysages de l'Ouest canadien (et oui le tournage s'est fait au Canada!) Je découvre ton blog aujourd'hui, cest sympa.