Tout va par trois

Tout va par trois.

Si je me mets à prendre du retard alors que je suis encore officiellement en « congés » scolaires, je n’ose imaginer ce que cela sera lorsque j’aurai repris les cours…

Je ferai bref (c’est surtout pour la mise à jours). Donc, procédons simplement, et en un unique billet, je déposerai quelques remarques sur les films vus dans la semaine.

Quatre mariages et un enterrement.

Dans ma prime jeunesse, j’ai du voir ce film au moins quinze fois, allez savoir pourquoi. Quand je me suis accordé le temps de le revoir, après tant d’années, les scènes me revenaient à l’esprit une à une, comme quoi, mon petit esprit avait été marqué… Bref, toujours aussi succulent à regarder, j’en connais bien une que ça n’aurait pas dérangé de passer une heure trente à regarder Hugh Grant évoluer (hein ma MC). Il est amusant de voir un « troupeau » de célibataires (qui a dit endurcis ???) qui use de tous les moyens pour pallier à leur mal. C’est beau l’amour….

Ce que veulent les filles.

Et bien oui, un film avec Colin Firth, il faut bien se faire plaisir. Toujours admirablement beau et classe dans son costume de Lord Henry Dashwood. Cette fois, on voit tous les aléas de l’étiquette. D’un voyage au Maroc, il ramène la femme qu’il aime, une chanteuse bohème, Libby. Hélas, elle ne correspond pas l’idée british de la femme idéale pour un tel homme. Du coup, elle se retrouve à la porte et on explique à Henri qu’elle a trouvé un autre homme. Affreux quand on sait à quel point ils s’aimaient. De cette courte union est née Daphné, mais Henri ne le saura que lorsqu’à 17 ans, cette dernière part à la recherche de son père.  Et malgré un chemin tortueux, tout comme un Cendrillon moderne, le triomphe de l’amour… C’est beau l’amour…

Hannibal Lecter, les origines du mal.

Ce n’est pas le genre de films qui peuple cette rubrique ? J’avoue. Et bien je l’ai aimé quand même (mais non, ne soyez pas de mauvaise foi, ce n’est pas pour le sous-titre « les origines du mal »). Je n’irai pas dire que la décadence humaine (???) est belle à voir, mais plutôt qu’elle peut être intéressante… à étudier. On en conclut aisément que tout comportement a ses raisons (non, je ne justifie pas la criminalité), et c’est souvent le désespoir qui mène la barque.

Je me doute bien que si maman, ou un fervent religieux me lisait (Dieu merci, cela n’arrivera pas), on m’en voudrait pour la phrase que je vais déposer ici. Je me plais d’aller à l’Eglise, et le lendemain de la sortie ciné, je m’y suis rendue. Une ou un catholique avait oublié ce qui pouvait fort bien être son livre de chevet, et savez-vous ce que j’y ai trouvé, écrit en petits caractères sur ces pages fines aux bordures dorées ? « Ma chair est vraiment une nourriture. Mon sang est réellement destiné à être bu. Mangez ma chair, buvez mon sang. ». Et après on dit… La comparaison avec le film vu la veille s’est sentie obligée de me frapper, et je vous mentirais si je ne vous avouais pas que j’y ai vu entre les lignes deux mots « cannibalisme » et « vampirisme ». Beurk, cessons, c’est infâme.

Comments

[MélanieLP]

Que Dieu me bénisse...

[nicolas]

Excellent commentaire en particulier le dernier paragraphe qui sous l'inquisition t'aurait valu le bucher !!! mais heureusement les temps ont changé, quoique ....