L’importance d’être constant…
Hélas je succombe à la légèreté… et me plonge par ce billet dans ce qui est doux et beau au regard… Un homme est tout cela à la fois. Combien de fois m’est-il arrivé, lorsque je vais en ville de regarder défiler les passants et de chercher celui au regard de braise, aux yeux couleurs de l’océan… Que de bons moments. J’aime beaucoup trop ce qui est beau pour une jeune fille « normale », et zut alors…
Mais ici j’écris surtout pour parler d’un bien beau monsieur, ou de deux peut-être. De ces messieurs acteurs qui animent les battements de votre cœur par un seul regard. Et non, je ne vais pas traiter de l’Autre monsieur. Celui-là je l’oublie, tant pis pour lui. Vous avez sûrement remarqué mon vif intérêt ces derniers temps pour ce peintre, cet écrivain, cet avocat… cet acteur. Colin Firth. Oh divin Colin Firth, parfait Colin Firth, très beau Colin Firth. Suis-je dans l’âge où je ne m’intéresse qu’au physique ? Le physique de se résume pas à deux pupilles et à la voix sauf erreur, alors non. Et puis que l’on ne s’y trompe pas, ces yeux me font fondre mais surtout ces personnages créés qu’il interprète. Pas l’acteur, le personnage. Nuance. Non je ne vais pas rédiger tout un billet, empreint de silence admiratif et de yeux pétillants, ce serait ennuyeux pour les hommes qui me liraient. Chers messieurs, bien des choses que vous ne pouvez comprendre…
Ce n’est pas pour autant que je laisse Mister Firth s’égarer dans un coin de mon esprit, je poursuis sur ma lancée et ajoute un petit nouveau à ma bibliothèque filmographique. L’importance d’être constant. Avec le sieur en question évidemment. S’il y a bien une chose que j’adore ce sont les films qui se situent aux siècles passés, où les femmes ont de belles et grandes robes, où les hommes sont en complets et chapeaux haute-forme, où paroles et gestes sont ce que l’on fait de plus précieux… Bref, la rolls de la haute bourgeoisie. Je dépose le résumé :
« A la fin du XIXe siècle, en Angleterre, deux jeunes gentlemen, Jack Worthing et Algernon Moncrieff, se découvrent un stratagème commun. Jack, qui vit à la campagne, s'est inventé à Londres un frère débauché, Eatnest, qui lui sert d'excuse pour échapper à la pesante bienséance dont il doit s'entourer pour veiller sur Cecily, sa jeune pupille. Algie, à Londres, s'est inventé un ami invalide qui vit à la campagne et qui lui sert de prétexte pour éviter certaines corvées mondaines de la cité. A Londres, Jack se fiance avec Gwendoleen, fille de la tante d'Algie, qui connaît Jack sous le nom d’Earnest. De son côté, Algie se rend à l'adresse de Jack à la campagne et se fait passer aux yeux de Cecily pour Earnest Worthing. Et là, c'est le coup de foudre. Mais Jack rentre chez lui et annonce le décès de son frère Earnest... ».
Compliqué n’est-ce pas ? Deux solutions s’offrent à vous pour y pallier. La première ? Relisez bien ce passage en italique en vous focalisant bien sur les noms et les relations entre les personnages. La seconde ? Eh bien cela me semble fort simple pourtant ! Trouvez le film ! Vous ne serez pas déçus, Colin Firth et Rupert Everett sont superbes en gentlemen blasés à la recherche d’une vie moins rurale et bourgeoise pour l’un, moins mondaine pour l’autre. Ils sont incroyablement « classes » dans leurs complets taillés sur mesure. Ayant découvert l’amour, ces deux hommes se retrouvent soudain fort romantiques et que cet état d’esprit est beau chez un homme. On nous offre même le paroxysme du romantisme par une sérénade au balcon qu’interprètent réellement les deux amis (entendez la jolie voix de Colin Firth). Pour vous donner un avant goût de ce charmant romantisme ainsi que du film dans son intégralité, voici les paroles de Lady come down !
Rupert (as Algy): After you dear boy. |
Voici, voici. Plaisant n’est-ce pas ? « Des vœux d'un amoureux, elle n'en a rien à faire » , « Mais le vrai amour est le jouet de la femme . Elles ne connaissent pas la douleur de l'amoureux. Et moi qui aimait comme aimait un jeune garçon. » Si vous saviez…
Allez, puisque je suis sur ma lancée sentimentaliste, je poursuis. Vous qui êtes du même sexe que moi, avez-vous remarqué que Colin Firth est le plus beau lorsqu’il nous accorde son regard ténébreux, et que son visage ne s’éclaire d’aucun sourire ? C’est amusant n’est-ce pas ? Plus j’ai l’air renfrogné, plus je suis beau… Mmmmm, à croquer.
Et en parallèle, ne trouvez-vous pas qu’il a des airs indéniables avec notre Francis Huster bien français ? Si n’est-ce pas. Regardez les photos suivantes, c’est saisissant.Par contre, il est incroyablement beau quand il sourit celui-là.
Ah, chers messieurs, si vous saviez comme je puis vous aimer…