Alfred de Musset
Honte à moi… Je parle, j’écris sur des choses et d’autres, et j’ai beau me relire, pas l’ombre d’un article sur mon auteur préféré… Alfred de Musset…
Voyons-vous, ne voyez-vous pas ? Oh, et si j’ajoutais à ce nom…George Sand ? Bien sûr, les célèbres auteurs de la lettre codée la plus connue de la littérature française… Ne m’en voulez pas si je ne détaille pas à ce sujet, je suis encore un peu réticente à un tel élan sexuel si incontrôlé. Je leur préfère largement les belles lettres d’amour classique, mais bref, passons. Allez, si vous y tenez particulièrement, voici un site où vous en saurez plus sur cette brûlante correspondance :
http://5ko.free.fr/fr/sand.html.
Mais là n’est pas le sujet de cet article, écartons George Sand (qui soit dit en passant a grandi dans une bien belle maison, et a eu la chance de roucouler avec le divin Chopin) et concentrons nous sur le divin, lui aussi, Musset (j’aurais pu dire Alfred, mais, allez savoir pourquoi, je trouve que ça sonne moins bien.). Je vous épargnerai le genre las d’une biographie pour une délicate approche de, ce que je me plais d’appeler, ses plus grandes œuvres.
En premier lieu, bien évidemment, le génialissime On ne badine pas avec l’amour et la plus belle des citations :
« Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses curieuses et dépravées; le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux.
On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière; et on se dit: "J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui. »
Alfred de Musset – On ne badine pas avec l'amour – fin de l'acte II
Je répondrai à cela, lisez-là, lisez-là et pleurez toutes les larmes que cela vous inspire tant c’est magnifique.
Ensuite, Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée. Petite découverte de la semaine dernière, de même, c’est génial. Pour une fois, le dénouement est bien heureux, et la métaphore de la porte fermée ou ouverte prend tout son sens actuel durant ces quelques délicieuses pages.
Un caprice. C’est beau l’amour d’une femme, chers messieurs, profitez-en…
Et Les caprices de Marianne. Pauvre Musset, j’imagine qu’il a beaucoup souffert à cause de la gente féminine (être quitté par Sand qui a filé avec Chopin et d’autres), pour lui, les femmes sont toujours capricieuses… A-t-il tort ? Alala, je ne me prononcerai pas, mais il est vrai que le verbe vouloir à la première personne est souvent très tentant en votre compagnie, messieurs.