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17 décembre 2006

Alfred de Musset

musset2

         Honte à moi… Je parle, j’écris sur des choses et d’autres, et j’ai beau me relire, pas l’ombre d’un article sur mon auteur préféré… Alfred de Musset…

Voyons-vous, ne voyez-vous pas ? Oh, et si j’ajoutais à ce nom…George Sand ? Bien sûr, les célèbres auteurs de la lettre codée la plus connue de la littérature française… Ne m’en voulez pas si je ne détaille pas à ce sujet, je suis encore un peu réticente à un tel élan sexuel si incontrôlé. Je leur préfère largement les belles lettres d’amour classique, mais bref, passons. Allez, si vous y tenez particulièrement, voici un site où vous en saurez plus sur cette brûlante correspondance :

http://5ko.free.fr/fr/sand.html.

Mais là n’est pas le sujet de cet article, écartons George Sand (qui soit dit en passant a grandi dans une bien belle maison, et a eu la chance de roucouler avec le divin Chopin) et concentrons nous sur le divin, lui aussi, Musset (j’aurais pu dire Alfred, mais, allez savoir pourquoi, je trouve que ça sonne moins bien.). Je vous épargnerai le genre las d’une biographie pour une délicate approche de, ce que je me plais d’appeler, ses plus grandes œuvres.

En premier lieu, bien évidemment, le  génialissime On ne badine pas avec l’amour et la plus belle des citations :

« Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses curieuses et dépravées; le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux.
        On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière; et on se dit: "J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui. »


        Alfred de Musset – On ne badine pas avec l'amour – fin de l'acte II

Je répondrai à cela, lisez-là, lisez-là et pleurez toutes les larmes que cela vous inspire tant c’est magnifique.

Ensuite, Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée. Petite découverte de la semaine dernière, de même, c’est génial. Pour une fois, le dénouement est bien heureux, et la métaphore de la porte fermée ou ouverte prend tout son sens actuel durant ces quelques délicieuses pages.

Un caprice. C’est beau l’amour d’une femme, chers messieurs, profitez-en…

Et Les caprices de Marianne. Pauvre Musset, j’imagine qu’il a beaucoup souffert à cause de la gente féminine (être quitté par Sand qui a filé avec Chopin et d’autres), pour lui, les femmes sont toujours capricieuses… A-t-il tort ? Alala, je ne me prononcerai pas, mais il est vrai que le verbe vouloir à la première personne est souvent très tentant en votre compagnie, messieurs.

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Commentaires
T
Aaaah De Musset...<br /> Une figure de la poésie (entre autres). Aaah ouaais, c'est lui qui a écrit "A Ninon" et "La nuit de mai", dans laquelle il dit que "les plus désespérés sont les chants les plus beaux et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots". Aaalalaa, il est vraiment bien. Vive De Musset !<br /> (ouais bon, l'est plus trop vivant l'bougre)<br /> Je connais pas ses livres (je raffole pas du théatre), moi c'est plutôt le côté poète qui m'intéresse. Ceci dit, la citation citée (!) est magnifique, et je ferais bien de m'en rapeller. Je la note, d'ailleurs.<br /> Sinon, j'aime bien ce blog. Les "perles" des profs sont vraiment des perles rares.<br /> Et puiiiis...<br /> Voila, c'est tout.<br /> Merci d'être passée sur mon blog ! Bye !
M
Je vous remercie très cher Serge. Toujours là quand il faut, merci à vous.
S
Bonjour Mélanie,<br /> <br /> D'abord, en lisant ton texte, ça m'a fait revenir plus de 40 ans en arrière. Ensuite, je suis épaté de voir avec quelle facilité tu écris. Elle est la preuve d'une grande maturité pour une fille qui est en terminale.<br /> <br /> Et Les caprices de Marianne. Pauvre Musset, j’imagine qu’il a beaucoup souffert à cause de la gente féminine (être quitté par Sand qui a filé avec Chopin et d’autres), pour lui, les femmes sont toujours capricieuses… A-t-il tort ? Alala, je ne me prononcerai pas, mais il est vrai que le verbe vouloir à la première personne est souvent très tentant en votre compagnie, messieurs. <br /> <br /> Les hommes ont les femmes qu'ils méritent, ma chère Mélanie.<br /> <br /> Bien à toi.<br /> Serge.
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