Désir, désir, désir
Pourquoi suis-je si influençable ? Pourquoi je ne me contente pas tout simplement d’écouter ce que me dit mon professeur de philosophie sans me poser la moindre question ? Je m’en pose tant…
Hier, amorce du cours sur le désir… Sujet prometteur évidemment, le désir est tout comme le rire propre à l’homme. Hélas quelle triste vérité qu’Epicure ou Epictète nous expose à ce sujet… Désir, désir, tu souhaites quelque chose, tu l’as, et une fois l’objet possédé, il est déjà dépassé… Oh, et si c’était pareil avec l’amour ? A 16 ans, on croit encore au prince charmant, alors on ne voudrait pas les écouter aux deux compères et pourtant… Que d’exemples dans la littérature, la filmographie d’hommes, de femmes, passionnés et désireux de l’autre qui une fois réunis voient disparaître l’essence de leur passion… Comme j’y faisais allusion dans l’article concernant Match Point de Woody Allen, faut-il se laisser désirer et ne jamais céder à l’autre ? Toujours lui résister ? C’est affreux ! Comment être heureux, par extension trouver la femme, l’homme idéal en ces conditions ? Cela semble être un challenge irréductible. Mon professeur, m’a souligné, devant mon angoisse incontrôlée, que ce n’était le cas que si l’on considérait la relation comme possédant-possédé. Or, est-ce là la définition d’un couple ? Souhaite-t-on seulement être possédé par l’autre (ne voyez là aucune allusion sexuelle) ?