1 novembre 2009
Rondeau III, Au même baigneur, quand il s'en va,
Rondeau III,
Au même baigneur, quand il s’en va,
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De ton absence me vient tout mon tracas
Mes yeux s’embuent, je ne sais, je me noie,
En suivant tes pas qui s’éloignent trop tôt,
Me laissant combattre ô bien des maux
D’absurde, de solitude, quand tu t’en vas.
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Je voudrais te prier de rester là
Juste quelques instants encore près de moi
Juste quelques longueurs, je souffre bien trop
De ton absence
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De tous ces frissons que tu animas
Chacun lentement parcouru mes bras
Car quand tu t’en vas glacée est cette eau
D’avoir perdu des soleils le plus beau
Et elle comme moi faisons un très grand cas
De ton absence.
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