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11 juillet 2006

Eloge à Nelson Mandela (écrit en 2005

«  Dieu est noir »

           « Il y avait autrefois un atome ignoré dans les déserts, au bout de quelques années il devint diamant ». Lumière sur un seul homme « qui était grain de sable et qui résolut de devenir diamant » . Lumière sur l’homme qui chassa la misère de l’avenir, l’homme qui congédia l’apartheid, l’homme qui permis la liberté. Ténèbres sur ces bourreaux funèbres qui n’ont fait que souiller chaste joyau !

             Un Dieu de « face obscure » plein de bonté, qui a offert à son monde clarté et paix en faisant présent de sa noble pensée. Sagesse et noblesse données à un peuple en détresse. Un africain qui a tendu la main à un peuple oublié, masqué par une noirceur que l’on croyait ineffaçable. Noirceur, de considérables injustices dissimulées par des sourires factices. 

Peuple incompris, peuple soumis, sous l’autorité de blancs envahisseurs. Pauvres gens, sûrement persuadés que la nature leur avait donné tort. Etre africain, là se trouvait la source de leurs nombreux malheurs.

            Nelson Mandela aimait son Afrique du Sud mais l’apartheid qui y régnait le révulsait. Il ne convoitait ni combat, ni vainqueur, ni perdant. Il désirait âprement la compréhension de ces blancs tyrans ainsi que la considération des Droits de l’Homme « nous sommes tous égaux ». Il existe des plages de sable blanc, de sable noir. Il existe des déserts de sable blanc, de sable noir, entre eux, pas d’affront car les grains de sable les composant ne sont pas si différents, ils étaient tous, au départ « un atome ignoré dans les déserts ».

Il était et reste un pacifiste. A son grand désarroi, il y eut conflit, ainsi que vainqueur et perdant. Il a résisté et échoué, les autres l’ayant emporté à l’aide de leurs puissantes alliées que sont la force et l’injustice. Un incroyable africain arrêté et jugé. Jugé comme traître ! Honte à ces hommes, que dis-je, ces monstres qui excellaient à reconnaître le Blanc du Noir et ne différenciaient le Bien du Mal. Mandela faisait le Bien, les blancs tyrans le Mal, mais la soif de pouvoir de ces derniers les avait persuadés du contraire.

Ce militant de l’égalité choisira d’endosser par la suite la responsabilité d’une vague d’attentats perpétrés par un mouvement qu’il avait héroïquement fondé. Ces traîtres de bourreaux eurent la lamentable audace de l’incarcérer. A vie ! Ignominie et infamie  sur ces traîtres ! Une raison à cette condamnation ? Mandela voulait aider son pays. Quel crime abominable vous en conviendrez ! Triste intelligence devenue si rare denrée. Pauvre homme déclarant lors de son procès «  Ma vie durant je me suis consacré à la lutte des africains. J’ai combattu la domination blanche et la domination noire. » Pauvre homme qui une fois de plus combattit et une fois de plus fut vaincu. Comment oser enfermer si cristallin esprit ? Ne demandant qu’à être offert à un peuple en besoin, comment ? Il faudrait le leur demander. Mais ils ne sauraient que répondre car ils n’éprouvent pas l’ombre d’un remord, tant leur persuasion d’avoir eu raison est imposante.

«  C’est au cours de ces longues années solitaires que la faim de liberté pour mon peuple est devenue faim de liberté pour tous, Blancs et Noirs ». Et ce brave africain, nullement rancunier, a placé pour la première fois depuis longtemps, Blancs et Noirs dans la même phrase sur un pied d’égalité, le même piédestal, nous sommes tous égaux ! Mandela était et reste un inoubliable idéaliste.

            Dans son cheminement vers la paix, il ne mérite que d’éternelles louanges, complexes à poser sur papier tant il semble y avoir de mots valorisant créés pour lui. Le destin et un géni colossal invitèrent Frederik De Klerk à croiser le droit, exemplaire mais rocailleux chemin de Nelson Mandela. Il lui fit grâce, après trente-deux longues années, de re-vivre entre terre et ciel et non entre quatre murs s’extasiant d’avoir retrouvé leur clarté tant la pensée de leur hôte brillait. Frederik De Klerk ! Enfin un homme digne de voir afficher son nom près de celui du héros du peuple noir. Tous deux, noms et personnes côte à côte, deux grains de sable de couleurs différentes devinrent diamant en recevant ensemble le Prix Nobel de la Paix. Elément chassé depuis tant d’années, enfin triomphant ! Après telle fortune, ce Dieu fut nommé président aux élections libres. Dieu glorifié, enfin récompensé ! Peuple promis à un triste destin, enfin pu élire le seul synonyme de la liberté : Nelson Mandela !

            Tant de nobles pensées semblaient dépareillées en cette Afrique du Sud. Mandela paraissait absurde et fou car le mot « égalité » semblait être ignoré. Transportez-le aux Etats-Unis, Theodore Roosevelt et Martin Luther King lui auraient tendu la main. En Inde, Gandhi lui aurait souri. En Palestine, Yasser Arafat, l’aurait reconnu. Tant d’hommes qui ont consacré leur vie à lutter pour sauver leur peuple et leur pays !

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Commentaires
C
I would like to thank the author for this marvelous efforts .I appreciate your efforts in preparing this post. I really like your blog articles.<br /> college Thesis writing
D
magnifique éloge a Nelson Mandela, bravo !
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