Ecrit à 3 heures du matin, un soir d'été 2005...
- Tout cela m’amuse mais…
- Ne pouvez-vous l’apprécier ?
- Je n’ai pas dit ceci…
- Parfait ! Je ne souhaitais pas de conflit…
- Cela va-t-il durer longtemps ?
- Le préféreriez-vous en chantant ?
Ou vous contenterez-vous de m’entendre parler en vers ?
Chanter, ne faisant pas partie de mon vocabulaire…
- Par pitié, cessez, vous m’importunez !
- Loin de moi cette idée !
- Vous continuez !
- Permettez-moi de constater que le jeu vous a pris !
- Je ne le vous permets pas, et vous l’interdis !
- Quelle tristesse qu’est la vie…
- Cessez !
- Je ne puis m’y résigner…
- Assez !
- Il faudrait que vous compreniez !
- Jamais !
Ne vous sentez-vous point coupable d’en être réduit à trouver le bonheur dans le malheur d’autrui ?
- J’admire votre adresse, à manipuler avec tant de sagesse, les sons faisant frémir si belle vie…
- Triste qu’est la vie vue ainsi…
- Je vous l’interdis !
- Et moi aussi !
- De quel acte m’accusez-vous ?
- D’aimer la poésie à en devenir fou !
- Est-ce un tort ?
- Cela vous rapporte-t-il de l’or ?
- Nullement ! Mais je m’en délecte sans chagrin !
- Alors s’en est un !
- Pourquoi dites-vous cela ?
- Quand vous aimez, je hais…
- Quand je hais, vous en frémissez…
- Il serait ridicule de nier de tels faits !
- Vous êtes partagée…
- Pourquoi le serai-je ?
- Vous hésitez, je vous plais…
- …
- Et vous aime… Mais vous ?
- Non pas du tout !
- Esprit contradictoire…
- Est-ce si facile à voir ?...